Communiqué de presse

La concertation se poursuit autour du projet de plan pour la reprise et la résilience de la Belgique

© Illias Teirlinck

Pour réussir à relancer notre pays après la crise sanitaire sans précédent que nous connaissons, il faut réunir toutes les forces en présence et faire converger leurs actions. Il est évident que la concertation sociale a un rôle primordial dans cette perspective. La concertation sociale, fruit de notre histoire et pilier de notre modèle de société, reste plus que jamais un puissant outil d’action publique et politique.

 

Ainsi dès le début du processus pour établir le plan pour la reprise et la résilience de la Belgique, le secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques, Thomas Dermine, a associé le Conseil central de l’économie (CCE) et le Conseil fédéral du développement durable (CFDD) aux travaux. D’ailleurs, le CCE et le CFDD ont livré d’initiative au gouvernement une première contribution pour alimenter le PRR.

 

Le 19 février, les deux Conseils ont livré un avis conjoint sur les orientations stratégiques du projet de PRR (la cohérence globale des cinq axes du plan) et sur la direction proposée. Ce 25 mars, les deux Conseils, rejoints cette fois-ci par le Conseil national du travail (CNT), ont approuvé un avis conjoint sur les projets d’investissements.

 

Concernant les projets d’investissements, les Conseils estiment que se limiter aux investissements du PRR ne suffit pas en vue d’assurer la transition vers une société plus durable et plus juste. Ils demandent d’inscrire le PRR dans un plan d’investissements plus large que le plan européen, à l’image de ce qu’on fait les Régions. De son côté, Thomas Dermine abonde dans le même et rappelle que l’ambition du gouvernement est d’atteindre un niveau d’investissement public de 3,5% du PIB en 2024 et 4% en 2030. Cela représente 13,1 milliards d’euros d’investissement supplémentaires sur la période 2020-2024. Le RRF permet de couvrir 45% de l’effort de 13,1 milliards d’euros sur la période 2020-2024. Dans ce cadre, l’effort résiduel d’investissement public afin d’atteindre l’objectif de 13,1 milliards d’euros s’élève à 7,2 milliards d’euros.

 

Cet avis sur les projets d’investissements n’est qu’une étape parmi d’autres de cette concertation entamée depuis le début de la rédaction du plan de relance et de résilience. Le Secrétaire d’Etat Thomas Dermine tient à remercier une nouvelle fois le Conseil central de l’économie, le Conseil fédéral du développement durable et le Conseil national du travail pour le travail conjoint mené, la qualité des échanges et leur engagement sans relâche dans ce processus itératif sans précédent.